Ce texte a été disponible ici mais comme ce n'est plus le cas, j'ai récupéré le cache Google pour vous faire part de ces informations pour le moins intéressantes ;o))
Orsay, le 18 octobre 2002
Réunion avec la présidence du jury du CAPES externe de physique et chimie.
Ce compte rendu a été rédigé par P. Fontes (Orsay), sous sa seule responsabilité et correspond sensiblement au déroulement chronologique de la réunion.
Date : cette réunion s’est tenue le 9 octobre 2002, à l’invitation de M. Jean-Pierre Sarmant, inspecteur général de l’éducation nationale, président de jury pour la session 2003.
Lieu : lycée Janson-de-Sailly, 106 rue de la pompe à Paris.
Participants : soixante-deux enseignants physiciens ou chimistes, originaires de trente-six préparations, représentées chacune par un à trois enseignants,
À partir de 13 heures 15
Un échange de vues entre enseignants a eu lieu avant la réunion. Les points essentiels ont été recensés. La plupart d’entre eux ont été abordés par le jury lui-même. Cette pré-réunion a donc été moyennement utile.
Réunion avec le jury 14 heures
M. Claude Boichot, doyen de l’inspection générale des sciences physiques et chimiques fondamentales et appliquées indique qu’il est nommé président du jury de l’agrégation de sciences physiques, option chimie. Il précise qu’il est également chargé de mission pour l’enseignement post-baccalauréat auprès des deux ministres en charge de l’éducation. M. Gabriel Pietrzyk reste président de l’option physique de l’agrégation.
M. Claude Boichot a très largement contribué à animer la réunion. Une présentation de l’état-major du jury a été effectuée qui, président excepté est le même que l’an dernier. Les vice-présidents et les professeurs responsables du matériel dans les deux lycées se présentent également.
Vice-président : Claude Perraudin, IA-IPR de l'académie des Versailles,
Vices-présidents en physique : Marc Lecœuche et Daniel Christel,
Vices-présidents en chimie : Serge Tœsca de IUFM de Reims et Jean-Marc Laguillier IA-IPR de l’académie de Créteil.
Claude Boichot dresse un rapide bilan de la session 2002 et indique qu’elle s'est bien déroulée.
Un rappel aux exigences des textes réglementaires a été très fréquent au cours de la réunion. En particulier, le BOEN spécial n°5 du 21 octobre 1993, pages 42 à44.
Chaque point a été introduit par une lecture de textes, avec éventuellement références à des arrêts du conseil d’État sur le principe d’égalité des candidats ( voir chapitre III, section 1). Il ne doit pas avoir de rupture de cette égalité.
Il a été rappelé que cette rencontre n’avait aucun statut institutionnel et que la direction des personnels enseignants du ministère a déjà opposé des refus à leur tenue. Cette réunion est intéressante aussi bien pour le jury que pour les préparations.
Le caractère artisanal (deux fois) de cette réunion est indiqué. Elle ne saurait conduire à une quelconque prise d’engagement afin de respecter l’égalité entre tous les candidats. Les changements d’orientation sont destinés à paraître au BOEN.
Le rapport du jury contient aussi des indications. M. Claude Boichot précise que celui de la session 2002, qu’il a voulu pédagogique, a été remis au CNDP et qu’il devrait être « mis en ligne très vite ».
Bien distinguer le temps de formation et le temps d’évaluation.
Une confusion entre les deux serait contraire aux textes.
En ce qui concerne le déroulement des épreuves ( voir chapitre III, section 2), un président de jury dispose d’un pouvoir de police et il peut donc limiter l’accès du public aux épreuves orales, qui ont, en principe, un caractère public.
Une remarque concernant des échanges sur la liste des préparations : il a été indiqué que des sujets de montages proposés aux candidats différaient des épreuves prévues : ce n’est la réalité. Un candidat écrit ce qu’il veut au tableau.
L’assistance aux épreuves ne doit pas altérer la sérénité et les droits de la personne. Lors de la prochaine session, comme pour la précédente : pas de prise des notes, pas d’enregistrement sonore, pas de films, pas de photographies.
Seuls les candidats sont habilités à poser des questions au sujet de leurs notes aux épreuves. Vingt-cinq demandes d’éclaircissements ont été formulées. Toutes ont été honorées. La plupart reposaient sur une interrogation légitime. Si apparaît une erreur technique, elle est corrigée.
La liste complémentaire a été utilisée. En fin de compte, un total de neuf cent quatre-vingt-un candidats au CAPES ont été appelés. Il y a eu cent soixante admis au CAFEP.
Les notes sont initialement attribuées au demi point près. Pour qu’il n’y ait aucun ex æquo sur la liste complémentaire, une mécanique hiérarchise les notes. Le jury n’a pas à donner les modalités du classement.
Claude Boichot précise qu’il a reçu des lettres de remerciements de candidats, y compris de candidats ajournés.
14 heures 15
Jean-Pierre Sarmant reprend point par point le compte rendu de l’an dernier. Il précise qu’il a participé au jury comme examinateur lors de la dernière session.
Jury
Sa composition est très peu renouvelée. Il y a continuité, pas changement.
Lieux des épreuves orales
Identiques à l’an dernier.
lycée Janson de Sailly, pour la physique,
lycée St Louis, pour la chimie.
Dates, horaires et déroulement des épreuves orales
Pas de bouleversement par rapport à l’an dernier. Les épreuves auront lieu à des heures « ouvrables ».
Assistance des personnes extérieures
Les épreuves orales doivent se passer pour le candidat dans la sérénité. L’interprétation peut fluctuer. La limitation de l’assistance des personnes extérieures et sa mise en œuvre correspond à la recherche de cette sérénité.
Daniel Christel : le passage d’une demi-journée par centre à deux demi-journées pour chaque auditeur est possible, à condition de limiter leur nombre à trente. Pas de note, pas de prise de parole.
Claude Boichot : au CAPES, passent chaque jour cent soixante candidats stressés auxquels il a fait personnellement une présentation des épreuves. Soit quatre-vingt candidats dans chaque centre. À l’agrégation, il y a trois cents candidats au total.
Il y a lieu de limiter le nombre de personnes dans les locaux, compte tenu de l'étroitesse des couloirs.
Claude Boichot : l’autorité, nous l’avons ! Pas de caporalisation.
Épreuve orale sur dossier
Jean-Pierre Sarmant indique qu’il va traiter les « FAQ ».
Le niveau de l’EOD ?
Marc Lecœuche lit le texte de référence : BOEN spécial n° 5 du 21 octobre 1993, pages 42 à 44.
« L'exposé sera fait à un niveau et pour un type de classe précisé dans le sujet ».
Les candidats doivent avoir une connaissance minimale de tous les niveaux cités en référence au BOEN. Ils ne seront pas interrogés explicitement sur les contenus des programmes.
Jean-Pierre Sarmant : l’évaluation tient compte de la maîtrise des contenus scientifiques. Ce texte respecté en 2002 le sera en 2003. Les candidats doivent avoir une connaissance minimale de ces niveaux. Les questions du jury ne se restreignent pas au niveau de l’exposé. Elles éclairent le jury sur la culture du candidat, dans tous les sens du terme : culture scientifique et culture générale.
Claude Boichot : il y a eu une distorsion par rapport aux textes en 2001. Il n’y a pas d’intervention du jury en cas de dérogation à la règle. Mais le jury a un droit de suite. Il peut aller vers un niveau plus élevé ou aller plus bas. Il ne faut pas installer l’idée qu’il faut briller devant le jury. Se placer au niveau le plus élevé n’est pas conforme aux textes.
Jean-Pierre Sarmant : il convient de rester plus proche du texte de référence. Cette année ne correspond pas à une période de transition. Le texte définissant l'épreuve sera appliqué. Ce qui entraîne la suppression des parties A et partie B antérieurement définies par les jury précédents.
Matériel et ouvrages
Jean-Pierre Sarmant : aborde le « sujet le plus chaud ».
Sur quels critères Les ouvrages pourront-ils être acceptés lors des épreuves orales ? Les textes font appel à des documents mis à disposition par le jury. Ce qui pourrait correspondre à une absence de livres et de matériel.
Les ouvrages du second degré seront disponibles . Ils peuvent comporter des erreurs. Leur emploi est donc sous la responsabilité du candidat.
Fait une différence entre livres et polycopiés. Pas favorable aux polycopiés. qui seront tous refusés, qu’ils aient ou non, un numéro ISBN.
Un travail de sélection est à faire sur les ouvrages. Seront acceptés des ouvrages généraux de physique et de chimie qui contiennent des connaissances qu’il est légitime de rafraîchir. Ne sont pas souhaités les ouvrages spécialisés pour la préparation du concours. Un futur professeur doit pouvoir s’écarter d’un document et n’a pas à reproduire un schéma pré-défini, sans réfléchir. Des documents diversifiés permettent au candidat d’exercer son autonomie et sa liberté de réflexion. Les livres trop spécialisés pour la préparation au concours ne sont pas souhaités. Un livre trop spécialisé sera refusé.
Claude Boichot : la formation doit apporter un épanouissement et apprendre aux candidats à penser. Il est inutile de régurgiter des recettes provenant de documents personnalisés. Il faut rompre avec les habitudes qui sont propices au bachotage. Les étudiants sont en quête de facilité et de sécurité.
Le jury sait que la décision de n’accepter que les ouvrages généraux va faire baisser le niveau des présentations.
Nous avons besoin d’enseignants de sciences physiques. Le jury ne cherche pas à effrayer.
Les perspectives numériques sont telles que dans deux ans l’effectif des présents à l’écrit pourrait être à peu près égal au nombre de postes à pourvoir. Le concours de recrutement n’est pas une nième épreuve scientifique. Dire aux candidats : « il faut enseigner ce que vous êtes ». Il ne sert à rien de mémoriser le fonctionnement du matériel machin. Un polycopié pour la formation : oui. Mais former, c’est former. Le jury procède à l’évaluation des candidats, pas à créer un stress.
14 heures 40
Jean-Pierre Sarmant : se félicite que cette réunion ait eu lieu assez tôt. C’est important pour les préparations.
Le matériel.
Les candidats disposent de la collection de matériel de l’établissement. Le matériel de base est le matériel usuel des deux lycées. Ce matériel est très raisonnablement complet. Faut-il établir une liste de matériel ? Non ! La diffusion de la liste de matériel l’an dernier a posé des problèmes. Elle est contestable à cause de son caractère évolutif.
Mais ce matériel pourra être complété par celui des préparations afin d’avoir une diversification. Si les centres de préparation veulent faire une liste pour augmenter la diversité du matériel disponible, c'est leur affaire.
Un candidat ne pourra pas être assuré de disposer d’un matériel connu, par exemple celui de sa préparation d’origine. Le candidat doit indiquer la nature du matériel qu’il veut utiliser, pas sa marque ou son origine. La mention de la préparation d’origine d’un matériel sera supprimée.
Il est intéressant d’avoir un matériel diversifié. Ce système n’est pas parfait, mais c’est le moins mauvais, il respecte l’équité.
Claude Boichot : dans le rapport du jury sont évoquées l’équité et l’éthique. Certains ordinateurs renfermaient, « sans doute par omission », des documents personnalisés, des courbes avec de numéros de référence de 1 à 28, ce qui correspond justement au nombre de montages... Dans des fascicules polycopiés sont données des références à des ouvrages.
Jean-Pierre Sarmant : c’est certes un caractère contraignant, mais les polycopiés ne seront pas disponibles. Une objection possible est que tout ne doit pas reposer sur la mémoire. Les notices techniques seront acceptées. Elle seront passées au peigne fin. Elles doivent donner des indications sur l’emploi des appareils, mais pas une démarche pédagogique. Certains matériels donnent une démarche trop complète. S’ils contiennent des successions d’actions à réaliser, ils seront refusées par le jury. Seront éliminés les protocoles clés en main et presse bouton. Voir avec les ordinateurs, mais peut exister autres matériels. Il faut responsabiliser.
Perspectives d’avenir
Claude Boichot : en 1998 il y avait 5 500 candidats inscrits pour 550 postes . En 2002, environ 2 850 candidats pour 800 places plus la liste complémentaire : environ 70 à 80 candidats sont admis à la fois au CAPES et à l’agrégation.
Le nombre d’inscriptions est encore en décroissance, corrélée avec la baisse des étudiants en DEUG mention sciences de la matière. Sous réserve que les candidats acceptent de travailler avec vous, ils ont une place !
Le déficit sera de 6 000 professeurs de sciences physiques en 2010. En 2003, des postes supplémentaires seront au concours. Le nombre d’inscrits est en diminution : environ 1 900 ou 1 800 en 2002 pour environ 1 200 postes en rebasculant des postes attribués aux CAPES réservés ? Les deux courbes du nombre de candidats et du nombre de postes pourraient se croiser dès l’année 2004.
On doit s’installer dans cette logique et non pas augmenter la difficulté.
Notes
La note zéro a été très exceptionnellement attribuée : une ou deux fois, les absents exceptés. Les notes très basses sont toujours attribuées après discussion entre les trois membres du jury.
Les textes officiels font références à des champs sur lesquels s’appuient les épreuves qui ne sont pas très usités : BTS, STL... Il faut faire un effort pour faire connaître ces formations . Les candidats ont un recul systématique devant le champ STL.
Jean-Pierre Sarmant : les notes, comment sont-elles mises ? Cela relève de la cuisine interne du jury. Les critères n’ont pas à être communiqués. Le jury est convaincu qu’une grille d’évaluation par points, ce n’est pas bien. L’évaluation ne doit pas oublier tel ou tel critère. Une note très basse doit être justifiée par plusieurs critères.
Bien faire comprendre aux candidats qui ne sont pas admis qu’il s’agit simplement d’un succès différé.
Questions après la présentation par le jury 14 h 55
Un dialogue sous forme de questions-réponses a suivi la présentation par les présidents des jurys 2002 et 2003. Je n’ai pas noté le nom de tous les intervenants.
Question de Bernard Tribollet (Lyon) : les candidats à l’issue du concours 2002 ont généralement exprimé leur satisfaction, surtout les doublants.
Sur le choix des livres, les ouvrages depuis longtemps dans la bibliothèque du CAPES seront-ils supprimés ? Les candidats ont mémorisé que telle information se trouve dans tel ouvrage.
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : les ouvrages avec des données générales seront autorisés. Seront refusés ceux qui sont étroitement adaptés aux montages, par exemple.
Remarque de Claude Boichot. Le nombre de candidats classés est de 1 054, avec une barre à 8/20. Les IA-IPR assurent le service après-vente.
Question de Jacques Charrier (Nantes). Nous proposons des manipulations en préparation. Si les polycopiés sont interdits, que va-t-on pouvoir faire faire aux étudiants en préparation ?
Question de Marie-France Schultz-Tissot (Mulhouse). On constate une baisse brutale des effectifs. Les refusés n’ont aucune peine à trouver du travail.
Question de Pierre Fontes (Orsay) qui exprime sa satisfaction en ce qui concerne la tenue de cette réunion et souhaite qu’elle ait lieu l’an prochain.
Les textes laissent peut-être un peu de liberté d’interprétation au jury. C’étaient les mêmes textes pour les présidents précédents. L’assistance aux épreuves orales, c’est important et riche pour les enseignants. Compte tenu des changements, c’est utile de pouvoir transmettre ce témoignage aux étudiants.
Les listes de matériel et d’ouvrages représentaient un progrès considérable. Cela permet d’éviter d’envoyer une dizaine de dispositifs identiques, comme dans le passé. L’alternative est : ou le jury dispose du matériel ou si les préparations peuvent contribuer, les listes sont indispensables.
Le stress des candidats était-il plus grand voila deux ou trois ans quand l’assistance aux épreuves était plus souple ?
Réponse de Claude Boichot : ne pas faire une fixation sur les histoires de visite. Toute observation fractionnelle est infondée.
Le jury peut réunir le matériel nécessaire au concours.
Jean-Pierre Sarmant indique qu’il ne souhaite pas officialiser une liste de matériel.
Le responsable du matériel pourra indiquer le matériel existant, avec des réserves sur les risques de dérive d'une telle pratique.
Question : possibilité de visite pour voir le matériel disponible à Janson ?
Réponse de Claude Boichot : ce ne pourrait que donner une idée superficielle. Il indique que le jury veut des « produits frais ». Il explique qu'en conséquence il a fait supprimer les 3,2 mètres linéaires de transparents à l’option de chimie de l'agrégation mais a permis la création sur place de production de type diaporama.
Question de Jacques Charrier (Nantes) sur l’utilisation du logiciel cabri géomètre ?
Réponse : ?
Question de Pierre Fontes (Orsay) sur la prise en charge d’un matériel nouveau, il n’est pas possible de demander aux jeunes collègues de découvrir un matériel nouveau le jour de l’épreuve de montage.
Sur l’assistance aux épreuves et la prise de notes. En quoi la possession d’un papier et d’un crayon serait-elle contraire aux textes ?
Question de Wanda Kaminski (Reims). Auparavant, le jury disait que le bon sens suffisait pour définir les critères pédagogiques « d'aptitude à transmettre les connaissances ». Que propose le jury actuel ?
Claude Boichot répond en citant les points suivants : avoir l’envie de convaincre, d’expliquer, parler en regardant le jury, ne pas tenir ses notes : si le candidat tient ses notes à la main, il ne les lâche plus, ne pas être ennuyeux, contrôler son discours et ses attitudes, ne pas être quelqu’un qui regarde le bout de ses godasses, tenir compte de l'aspect relationnel.
Commentaire de Jean-Pierre Faroux (Paris 6) : c’est comme un entretien d’embauche.
Jean-Pierre Sarmant : pas de grille d’évaluation, mais les critères sont bien présents.
Les commissions du jury à composition ternaire associeront un professeur du second degré, un professeur de classe de préparation aux grandes écoles et un inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional.
Question de Wanda Kaminski (Reims) sur l’utilisation d’un rétroprojecteur pour les EOD ?
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : pas un membre du jury ne reprochera l’utilisation d’un rétroprojecteur. Ce n’est pas une opinion personnelle. Le rétro projecteur sera toujours disponible mais non obligatoire.
15 heures 30
Question d’Hélène Mestdagh (Orsay) : demande de précision pour les simulations d’EOD au cours de la préparation. Définition de l’EOD ? Il est bien clair qu’il n’y aura plus de partie A et de partie B , mais quel est le niveau ?
Réponse de Claude Boichot. En 2003, ni partie A ni partie B. Tout est limpide dans le BOEN. Revenons aux tables de la Loi. Le texte précise « à un niveau et pour un type de classe précisé dans le sujet.
Commentaire de Jean-Pierre Sarmant. Le niveau sera affiché.
Question d’Hélène Mestdagh (Orsay) sur les documents pour les montages de chimie, modes opératoires, quantité de matière, conditions expérimentales qui apparaissent dans des ouvrages prévus pour le CAPES.
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : rien de nouveau, il faut orienter vers des ouvrages nouveaux.
Question de Paris 6 sur la nature du matériel informatique disponible.
R de Jean-Pierre Sarmant : je ne peux pas vous satisfaire sur ce champ.
Question sur les EOD
Réponse de Claude Boichot. Voir le texte du BOEN spécial n° 5 du 21 octobre 1993, pages 42 à 44, titre 2 ou 3. Ce texte ne mérite pas de texte interprétatif supplémentaire. Il précise les situations étudiés et l’évaluation des candidats. Il y a eu des interprétations plus ou moins libres. Maintenant, c’est le retour à la normalité.
Question de Bordeaux I sur le système 3-5-8. les sciences physiques ont du mal à se situer.
Question sur l’évolution du concours. Textes à paraître ?
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : ce n’est pas dans mon domaine de compétence.
Réponse de Claude Boichot : doit installer champ post baccalauréat, dont le système 3-5-8, les études à bac + 2 : toutes filières de CPGE, IUT. Indique que 6, 3% des khâgneux trouvent une place dans une école. Les décideurs politiques se sont exprimés. Il y eu des élections récentes. La question du master reste ouverte. Voir la dizaine de dépêches de l’AEF sur les propositions des universités. Les universités, en particulier littéraires, pour « avoir des étudiants » font de la surenchère auprès des khâgneux non admis et offrent trop facilement des ECTS de licence en équivalence des années de classes de préparation aux grandes écoles. C’est hors champ de la réunion.
Question sur les programmes, les documents d’accompagnement des programmes ?
Réponse Les programmes et leurs documents d'accompagnement seront disponibles à l’oral. Ces derniers n'ont cependant pas le statut de pièces opposables aux corps d’inspection. ce ne sont que des documents d’accompagnement. Ils ne sont pas opposables.
Les candidats sont responsables de ce qu’ils font et doivent être autonomes.. Ils ne doivent pas se retrancher derrière l’équipe technique. Ils se connaissent assez bien et ne doivent pas placer la barre trop haut. Il est difficile de fabriquer un être autonome. La vie ne commence pas avec l’admissibilité au CAPES et ne se termine pas avec un succès différé. Il faut utiliser le temps de formation sans pression excessive sur les candidats. Formons, formons, formons !
Ce qui est dit ne doit pas démobiliser les candidats .
Question sur les ouvrages
Réponse Les ouvrages généraux, oui, les ouvrages explicitement liés au CAPES, non.
Question sur les cédéroms BUPDOC 3 et 4 seront-ils disponibles ?
Réponse Oui .
Question . Il s’agit de faire des têtes bien faites plutôt que bien pleines. Avec seulement 28 montages, la tentation du bachotage est grande.
Question de Florence Daumarie (Cergy) sur la brièveté du temps de préparation : 2 heures
Réponse de Jean-Pierre Sarmant conscient que la limitation sur les documents fera sans doute baisser le niveau des présentations. Cela ne rend pas le concours plus difficile, ce n’est pas grave.
Question sur les calculettes.
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : ne pas remplir les calculettes. Chercher à s’écarter du bachotage.
Question de Philippe Brulard (Grenoble) sur l’intérêt de faire évoluer plus fréquemment la liste des montages ?
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : j’entends vos arguments.
Question de Michel Métrot (Limoges). Les programmes ?
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : tous ceux en vigueur l’année en cours
Question de Michelle Imbeaux (Paris 6) sur les programmes de collèges et lycées. Niveau BTS inclus ?
Réponse de Jean-Pierre Sarmant oui, BTS inclus et ce n’est pas nouveau et ont été déjà appliqués en physique comme en chimie. Voir le BOEN annuel sur les concours
Question : l’entretien porte sur la connaissances des programmes et les contenus ?
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : la connaissance des programmes est indispensable pour la préparation. L’EOD doit être compréhensible pour le candidat. N’a pas envie d’encourager une interrogation systématique sur les programmes et les contenus, mais elle est possible. L’EOD n’est pas une épreuve pédagogique sur la connaissance des programmes.
Question de Philippe Brulard (Grenoble) sur les calculettes à l’écrit et l’équité de traitement des candidats ?
Réponse de Claude Perraudin : les centres de concours ne sont pas équipés. Ce n’est pas possible pour 2 500 candidats.
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : c’est un problème de grande complexité. Il y a un texte. Les solutions idéales ne sont pas simples à trouver. Les calculettes servent de Témestat. Il faudra en rediscuter.
Commentaire de Claude Perraudin : si vous avez une solution pour uniformiser…
Commentaire de Jean-Pierre Sarmant : l’interdiction des calculettes poserait d’autre types d’inconvénient.
Question de Montpellier sur l’équité et les enseignants de préparation, ou leur responsable, qui font partie du jury, selon des informations provenant de collègues.
Réponse de Jean-Pierre Sarmant : il existe un texte réglementaire qui précise que c’est incompatible d’être membre du jury et d’être un proche de candidat ou membre d’une préparation. Il demande la liste des ceux qui seraient dans ce cas.
Réponse de Claude Perraudin : c’est déontologiquement inacceptable. Ce cas ne se présente pas, y compris pour les membres de l’équipe technique.
Jean-Pierre Sarmant demande de vérifier cette information ou de retirer ces propos. Demande de vérifier les sources et d’adresser un courrier dans tous les cas.
Réponse de Claude Perraudin : entrer au jury, c’est abandonner la préparation au CAPES.
Jean-Pierre Sarmant : comme président de concours, ces propos sont déplaisants. A joué le rôle d’interface entre les préparations au concours et l’école polytechnique pendant 14 ans. Parmi les plaintes formulées par des professeurs concernant les interrogateurs, un seul cas pouvait poser un problème.
Question de Marseille sur une évolution vers l’équité pour le remboursement des frais de retour du matériel.
Réponse de Claude Perraudin : le ministère ne paye plus ces frais. La direction du personnel enseignant ne les prend plus en charge. 16 heures 30.
Question de Marseille sur les logiciels de pilotage de burette. Les logiciels ont été effacés.
Réponse : ?
Remarque de Daniel Guéant (Amiens) sur le nombre de montages et le bachotage. Une liste de 28 montages donne plus de liberté de choix. Avec 60 montages, le choix est plus fermé.
Remarque de Jacques Charrier (Nantes) : 28 est bien adapté, car correspond au nombre de semaines dans l’année universitaire.
Conclusion de Jean-Pierre Sarmant : le CAPES restera éloigné de la perfection. Le concours ne fonctionne pas mal du tout.